Un nourrisson qui est en train de pleurer

Le syndrome du bébé secoué

Chaque année en moyenne en France, c’est près de 200 cas de bébés secoués recensés sans compter ceux qui ne sont pas mentionnés. En cette journée nationale du syndrome du bébé secoué, nous souhaitons mettre en lumière cette maltraitance qui peut encore être méconnue pour certaines d’entre vous.

Qu’est-ce que le syndrome du bébé secoué ?

Le syndrome du bébé secoué survient, comme son nom l’indique, lorsque le bébé est violemment secoué. La tête du bébé est encore fragile ainsi que le cerveau qui n’est pas totalement développé et instable dans la boîte crânienne, c’est pourquoi une secousse violente peut provoquer de réels dommages au niveau cérébral et cervical.

Il faut savoir que le syndrome du bébé secoué ne survient pas par accident et est malheureusement un acte intentionnel. Cet acte est considéré comme un geste de grande violence sur l’enfant.

Comment puis-je savoir que mon bébé a été secoué ?

Les symptômes liés à ces fortes secousses peuvent très vite apparaître mais peuvent aussi varier. Votre bébé peut présenter les symptômes suivant : 

  • Une très forte somnolence ;
  • Une difficulté ou un arrêt respiratoire ;
  • Des convulsions ;
  • Un regard fuyant ;
  • Des vomissements ;
  • Une certaine pâleur ;
  • Beaucoup de pleurs ;
  • Des troubles dans son alimentation.

Si votre enfant présente ces symptômes, il ne faut pas hésiter à se rendre aux urgences ou appeler les secours : 15 ou 112.

En attendant l’arrivée des secours et si les symptômes s’aggravent, vous pouvez toujours procéder aux gestes de premier secours. Si vous n’avez pas de formation dans ce domaine, Allomama référence pour vous des professionnels pour vous former aux gestes de premiers secours. 

Les conséquences de ce syndrome

Des problèmes graves liés à cette maltraitance peuvent survenir et causer des troubles dans le développement de l’enfant. 

  • Problèmes d’apprentissage et troubles cognitifs ;
  • Troubles du comportement ;
  • Convulsions ;
  • Problème de vue ;
  • Retard du développement psychomoteur ;
  • Déficit auditif ;
  • Paralysie.

Les conséquences ne touchent pas seulement les bébés, mais la famille peut aussi avoir des traumatismes importants. Un sentiment de culpabilité et d’incompréhension peuvent se manifester chez les parents, c’est pour cela qu’il est impératif d’avoir un suivi psychologique.

Un peu de prévention

Ces maltraitances surviennent majoritairement lorsque les pleurs du bébé sont compliqués à calmer et persistants. En tant que parent, vous pouvez vous sentir désarmés, fatigués et malgré tous les essais, rien ne calme les pleurs incessants de votre enfant. Sachez qu’il est normal de ressentir cela, d’être à bout. Être parent n’est pas de tout repos, nous comprenons totalement votre détresse, c’est pour cela qu’il est important de prendre du recul sur la situation. 

Tout d’abord, vous pouvez apprendre à déceler les pleurs de votre bébé grâce à des professionnels qui vous aideront dans la compréhension des pleurs. 

Si vraiment, vous sentez que la situation vous dépasse, sortez de la pièce, prenez un petit temps pour vous, si possible passez le relais à quelqu’un d’autre. Ces conseils valent pour les parents mais aussi pour toutes les personnes qui ont à charge un bébé (baby-sitter, grands-parents, assistant.e maternel.le…).

N’hésitez pas à poser vos questions en commentaire pour qu’on puisse vous éclairer davantage sur ce sujet.

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